Vous savez que nos craquelins de légumes déshydratés RÉMIS sont désignés biologiques par le certificateur Québec Vrai? Vous pouvez notamment voir cette mention sur nos emballages et dans nos publicités.
Cette certification nous a été accordée et elle sera en vigueur tant et aussi longtemps que nous maintiendrons un système de traçabilité agricole et administrative complet démontrant que nos fournisseurs de matières premières (fruits, légumes, graines, etc.) possèdent également une certification biologique.
Cela étant dit, on nous demande souvent d’où viennent les aliments qui composent nos craquelins? Où vous approvisionnez-vous? Encouragez-vous les marchands locaux?
La réponse est simple : des matières premières locales… dans la mesure du possible. Mais bien que la réponse soit claire pour nous, elle nécessite une explication.
Comme vous vous en doutez, la marché des produits biologiques est en plein essor au Canada et au Québec. Depuis 2010, notre pays fait partie des grands marchés mondiaux de denrées biologiques. Le Québec représente environ 10% du marché canadien.
Dans une analyse récente (mars 2019) publiée par le ministère de l’Agriculture, des Pêcheries et de l’Alimentation du Québec (MAPAQ), on peut y lire que « les importations de produits biologiques s’inscrivent dans un contexte où la demande pour des aliments de ce type s’accroît rapidement chez nous. La vitesse d’expansion de cette demande constitue un défi et une occasion pour les producteurs de la production intérieure. Toutefois, le climat nordique du Canada peut limiter l’éventail de l’offre bio locale, comme c’est le cas pour les produits agricoles en général. »
Autrement dit, l’approvisionnement local est passablement facile après nos récoltes saisonnières, mais il beaucoup plus ardu en hiver et au printemps. Quand même, nous nous assurons de placer « en dormance » (chambre froide) certains produits de fournisseurs locaux, comme la pomme et la betterave, lesquels peuvent être utilisés jusqu’à tard au printemps. Malgré tous nos efforts, vous comprendrez que nous n’avons pas le choix d’importer des aliments bio dans certaines périodes de l’année.
L’analyse de la MAPAQ révèle également que les prix des denrées biologiques importées sont plus élevés que ceux de leurs équivalents traditionnels. L’écart est supérieur à 50% pour bon nombre d’aliments, dont une majorité de légumes. Tout de même, nous avons pris le parti d’une alimentation saine et, n’en doutez point, cette volonté de produire « biologiquement » est là pour rester.
Rappelons que les principes de base de l’agriculture végétale bio proscrivent l’utilisation des pesticides de synthèse et des organismes génétiquement modifiés. La fertilisation doit se faire à l’aide de fumiers, engrais verts et autres matières organiques.
La vision de 1.2.3. Santé est de travailler dans la mesure du possible avec les producteurs biologiques locaux. Les fruits, légumes et graines sont achetés à l’extérieur de la province ou du pays seulement lorsque l’approvisionnement local n’est pas possible. Une belle preuve que nous avons à c œ ur d’encourager les producteurs d’ici.
Que RÉMIS soit avec vous!